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Où le risque de séisme est-il le plus élevé en Suisse ?

Là où les plaques continentales se rencontrent et se frottent les unes aux autres, le risque de séisme est le plus élevé. Il existe des zones particulièrement vulnérables dans le monde entier, y compris en Suisse. Une prévision fiable des tremblements de terre n'est toujours pas possible aujourd'hui, mais l'alerte précoce progresse.

La région de Bâle et le Valais sont considérés comme particulièrement exposées aux séismes en Suisse.
Les régions de Bâle et du Valais sont celles où le risque sismique est le plus élevé. Elles sont également le lieu des plus fortes secousses en Suisse.

La terre tremble régulièrement et de façon particulièrement destructive dans la zone de la « ceinture de feu du Pacifique », une chaîne volcanique qui entoure l'océan Pacifique, formant un U d'une longueur approximative de 40 000 kilomètres. Au bord du Bassin pacifique, les plaques tectoniques de la lithosphère sont recouvertes par plusieurs autres plaques tectoniques en contact avec la croûte océanique ou continentale. Ces frottements produisent d'incroyables tensions souterraines, ouvrant des canaux de magma alimentant les volcans et causant d'importants séismes.

Le plus grand risque de séisme autour de l'océan Pacifique

Un coup d'œil sur la carte des séismes montre : les pays les plus fortement touchés sont le Mexique, le Pérou, le Chili, les États-Unis d’Amérique ainsi que l'Asie, le Japon, l'Indonésie et les Philippines. C'est là également que se sont produits les séismes les plus dévastateurs depuis 1900 : San Francisco en 1906, le séisme sous-marin de Sumatra suivi du Tsunami en 2004, le séisme de Tohoku, qui a entraîné le raz-de-marée à l’origine de la catastrophe nucléaire de Fukushima.

Le risque sismique en Suisse est le plus élevé dans la région de Bâle et en Valais

En Suisse aussi, les séismes sont le danger naturel qui présente le plus grand potentiel de dommages. Les séismes sont principalement dus à la collision des plaques lithosphériques européenne et africaine. Les tensions causées en l'occurrence se déchargent principalement dans la région alpine et le fossé rhénan. Notamment la région de Bâle et le Valais sont considérés comme particulièrement exposées et ont également connu jusqu'à présent les plus forts séismes en Suisse.

Cependant, des tremblements de terre peuvent survenir partout en Suisse. Le Service sismologique suisse (SSS) enregistre 1000 à 1500 tremblements de terre par an, dont la plupart sont des microséismes. La population ressent en fait environ 10 à 20 tremblements de terre par an.

Le séisme de Bâle et ses conséquences dévastatrices

Le 18 octobre 1356, le plus fort séisme de Suisse a réduit la ville de Bâle en ruines. De nombreux bâtiments se sont effondrés lors des premières secousses, qui ont été suivies de nombreuses fortes répliques. Ce qui avait résisté aux secousses a été détruit par l'incendie qui s'est déclaré ensuite. Les indications se rapportant au nombre de victimes varient entre 100 et 2000. Selon les derniè-res études, le séisme avait atteint une magnitude de 7,1 sur l'échelle de Richter. Selon les indications du SSS, il s'agissait du plus puissant séisme historiquement documenté en Europe centrale.

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Le tremblement de terre de Sierre fait aussi des morts

La dernière fois qu'il y a eu des morts en Suisse, c'était en 1946, suite à un tremblement de terre à Sierre. Un séisme d'une magnitude de 5,8 a déclenché des avalanches et des chutes de pierres, a gravement endommagé 3500 bâtiments et a tué trois personnes. Selon le SED, le dernier séisme ayant causé des dommages importants en Suisse s'est produit en 1991 près de Vaz, dans le canton des Grisons, avec une magnitude de 5. En 2012, un séisme de magnitude 4,2 sur l’échelle de Richter a réveillé et effrayé les habitants de la ville de l'agglomération zurichoise en pleine nuit. Les secousses ont été ressenties dans une grande partie de la Suisse alémanique, également dans le Jura bernois, à Conches et au Tessin.

Risque sismique : l'alerte précoce en cas de séisme progresse

Des prévisions fiables de séismes ne sont pas possibles jusqu'à présent. Les processus qui se déroulent dans la croûte terrestre sont trop complexes. Des systèmes d'alerte précoce sont donc importants. Ils tentent en l'occurrence de détecter un tremblement de terre le plus près possible de son centre et de transférer les valeurs déterminées à un centre de données le plus rapidement possible.

Tous les systèmes d'alerte précoce de tremblements de terre tirent parti du fait que les ondes P (ondes primaires) en grande partie inoffensives se déplacent plus rapidement que les ondes sismiques destructrices, dites ondes S (ondes secondaires), lors d'un tremblement de terre. Cela signifie que les premiers avertissements peuvent être transmis quelques secondes seulement après le début d'un tremblement de terre. Le risque sismique ne diminue pas, mais la population a des secondes cruciales et également des minutes, dans le meilleur des cas, pour se préparer et se protéger.

Processus complexes

Ce qui semble assez simple est cependant très complexe. Par exemple, les mouvements du sol causés par un tremblement de terre, ainsi que leur durée, peuvent varier considérablement selon l'endroit, car les ondes du tremblement de terre sont influencées par la nature du sol. De plus, le processus de fracture qui se produit lors d'un séisme a un impact majeur sur les zones où se produisent de fortes vibrations.

La numérisation est importante pour l'alerte précoce de séisme

Les moyens de communication mobiles tels que les smartphones sont susceptibles de jouer un rôle de plus en plus important dans l'alerte précoce de tremblements de terre. L'application « My Shake », par exemple : chaque smartphone moderne possède un capteur intégré qui enregistre les mouvements de l'appareil en trois dimensions et sert de sismomètre. « My Shake » recherche dans les enregistrements de l'accéléromètre les formes d'ondes caractéristiques de tremblements de terre.

Si le programme détecte maintenant un signal de type tremblement de terre, il transmet un message au centre de données. Lorsque de nombreux messages y arrivent en peu de temps, les ordinateurs exigent les enregistrements complets des capteurs et les évaluent sismologiquement en ce qui concerne le foyer et la magnitude du séisme.

Questions fréquentes

  • Auteur :
  • infomaison
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  • Service Sismologique Suisse ETH Zurich